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Routes des Églises : Guadalcanal - Alanís

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Guadalcanal

Bien qu’on y ait découvert des vestiges ibériques et que certains historiens pensent que le Guadalcanal serait la Tereses nommée par Pline l’Ancien dans son Histire naturelle, le premier grand établissement de population à cet endroit date de l’époque arabe, sous le nom de Was al-Qanal, « rivière du canal », ou selon une étymologie populaire, « la rivière de la création ». L’histoire du Guadalcanal a toujours été liée au concept de frontière, de limite entre différents territoires, ce qui explique la présence d’une fortification solide. Des restes de murailles ont été découverts près de la Paroisse de la Asunción.

En 1241, elle a été arrachée à la domination arabe par Rodrigo Íñiguez, quinzième Maître de l'Ordre de Santiago, et jusqu'en 1833, elle a appartenu à l'Estrémadure, ce qui a influencé son architecture et son ethnographie.

Son centre historique est plein de beaux exemples d’architecture religieuse et civile. Une belle preuve de cela est l’église de Santa Ana. Le Guadalcanal, lui, a donné son nom à l’une des îles Salomón, l’île de Guadalcanal, baptisée ainsi par Pedro de Ortega Valencia, natif du village et officier dans l’expédition d’Álvaro de Mendaña à travers l’océan Pacifique de 1567 à 1569.

Il n’y a pas un plus bel endroit pour commencer notre long circuit que l’église du Cristo de la Salud. Située à l’extérieur de Guadalcanal, à quelques 300 mètres au nord du village, tant l’église que le calvaire sont des constructions du XVIIIe siècle. Les voyageurs qui empruntaient cette route, s'arrêtaient souvent dans ce sanctuaire pour prier pour avoir de la chance pendant leur voyage, pour ceux qui partaient ou pour exprimer leur reconnaissance s’ils revenaient. Il y avait des azulejos avec une image de Jésus sur la croix, sous lesquels, un panneau nous informe que le Cardenal Solís, archevêque de Séville, accorde cent jours d'indulgence à celui qui prie un credo devant ce Christ. Actuellement, il y a une copie conservée dans l’église de Santa Ana.

À 11 kilomètres du village, située à l’extrême nord-est de la commune, nous trouvons l’ église de Nuestra Señora de Guaditoca, Patronne du village. Le sanctuaire a été construit en 1647 et il possède une seule nef divisée en plusieurs travées avec des piliers et des arcs en plein cintre. Les voûtes d’arêtes soutiennent un dôme elliptique. La décoration architecturale est réalisée avec des éléments du style toscan. Sa richesse décorative est exceptionnelle, avec des fresques originales peintes par Juan Brieva de Llerena au début XVIIIe siècle.

À l'extérieur des murs de la commune, on trouve l’église de San Benito Abad. Le bâtiment s'élevait sur quatre arches en briques et il était recouvert de bois brut et d'un toit à deux pans. Cette église est une construction de style mudéjar datant peut-être de la première moitié du XVe siècle. Elle se compose d’une entrée couverte par une voûte en berceau et des lunettes, une coupole à calotte semi-sphérique sur l’ante-presbyterium et une coupole dans la petite chapelle. Sur le mur de l'Évangile, il y a une porte avec un arc brisé et sur le mur de l'épître, une porte de style mudéjar tardif. C’est actuellement une propriété privée, mais elle est ouverte au public.

Nous commençons notre aventure singulière à Guadalcanal, la commune de montagne aux églises par excellence. Nous partons de l’église du Cristo de la Salud, ensuite, comme le veut la tradition, nous allons vers le calvaire pour prier Dieu pour avoir de la chance pendant notre voyage et le remercier au retour.

Une fois en chemin, nous commencerons à découvrir la paysage de la Sierra Norte de Séville, qui fait partie de la romantique Sierra Morena andalouse qui nous est si chère. Nous nous éloignons de la commune entre les oliviers et bien que peu à peu nous entrions dans des zones de dehesas et de taillis, les oliviers seront toujours présents. Leur capacité à s’adapter à des terrains pentus nous surprendra.

En suivant un chemin agréable y généralement en descente, nous arriverons jusqu’à la route SE-165, après avoir traversé le ruisseau de los Barracos au niveau des Casillas Nuevas de la Urbana.

Une fois sortis de la route, entre les chemins, nous allons parcourir dans le sens contraire le paysage que nous veons de traverser. Depuis une prairie ouverte, nous traverserons des oliveraies en nous rapprochant Alanís de la Sierra. Nous verrons ses maisons blanches et son château quelques kilomètres avant d'arriver à la fin de l'étape. En arrivant au village, nous chercherons la Plaza del Ayuntamento et nous contournerons l’église en montant par la calle Jesús. Nous arrivons à l’église de Jesús Nazareno.
 

URL Livre de route
Tracé
Difficulté
Longueur
16.65Km
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