Cascadas del Hueznar

Séville te fais tomber amoureux

Au début du XVIIIe siècle, l’Hermandad du Rosario, établie dans la paroisse de Santa María depuis sa création, connut un déclin qu’elle surmonta grâce à l’impulsion du « Venerable Simón el Ermitaño », décédé en 1711 et responsable de la construction de cette chapelle, dédiée à San Vicente Ferrer.

L’ancien sanctuaire du XIVe siècle fut construit dans la municipalité d’Azuaga et Enrique Infante de Aragón, Grand maître de l’ordre de Santiago, céda à Guadalcanal, le 10 avril 1428, une partie du territoire d’Azuaga. En raison des débats et des disputes qui s’ensuivirent entre les deux villes, il nomma plusieurs juges qui rendirent leur verdict le 20 novembre 1469 en faveur de Guadalcanal.

Ce couvent de moniales fut fondé vers 1612 par un habitant de Guadalcanal exilé à Potosí (Amérique), qui destina 80 000 pesos d’argent pour sa construction.

La fondation fut promue par Enrique Enríquez, Commandeur en chef de la province de León de l’ordre de Santiago (oncle maternel de Ferdinand II d’Aragon dit le Catholique et petit-fils de Fabrique Enríquez et d’une juive de Guadalcanal appelée « La Paloma ») et son épouse Mme. María de Luna, lors de leur voyage à Guadalcanal en 1489.

Sur le site occupé par la paroisse, fut construite la forteresse musulmane primitive de la période almohade, dont seul un fragment de mur situé à côté du chevet de l’église nous est parvenu, et dans lequel un arc outrepassé brisé est encadré par un alfiz.

Ce qui était à l'origine une petite chapelle dédiée à la Vraie Croix et qui, après son déclin à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle, servait de logement aux soldats de passage, est aujourd'hui l'une des églises baroques les plus remarquables de la province. 

Un bâtiment mudéjar à trois nefs avec des toits modernes et une chapelle principale avec des voûtes d'arêtes.  Dans la nef gauche, il y a une porte construite sur un arc en plein cintre.